Aborder le quotidien
Peut-être avez-vous de l’angine de poitrine, subi un infarctus du myocarde, une attaque cérébrale ou été opéré du cœur. Cette situation vous a sûrement interpellé: Que me réserve l’avenir? Vais-je guérir? Mais en dépit des limitations, il reste possible de s’organiser un quotidien diversifié.
Comment vivre avec une maladie de cœur?
Après votre maladie cardio-vasculaire vous avez peut-être besoin d’aide pour des choses qu’auparavant vous accomplissiez seul, ou quelques activités de loisirs et des hobbys vous sont désormais interdits. Certaines modifications sont particulièrement radicales si vous exerciez avant une profession qu’il vous est impossible de reprendre.
Efforcez-vous de passer vos journées de manière aussi active que possible. Cela vous aide à garder votre mobilité d’esprit aussi bien que physique. Accordez-vous aussi suffisamment de pauses de repos.
Tenez-vous-en à un programme journalier structuré dans lequel différentes activités trouvent place: se lever, soins corporels, repas, hobbys, soigner ses contacts, thérapies, temps de repos, etc.
Exercez vos aptitudes pas uniquement pendant les heures prévues pour la thérapie, mais aussi à la maison - même si vos fonctions endommagées ne s’améliorent que lentement.
En dépit du ou des handicaps, vous pouvez apprendre plein de choses nouvelles, vous découvrir un hobby, pratiquer un sport ou faire des excursions. Cherchez bien les activités de loisirs qui pourraient vous faire plaisir.
Soignez vos contacts avec les autres. Beaucoup de patients ont tendance à se retirer de la vie sociale et communautaire parce qu’ils ont honte de leur handicap. Il n’y a à cela aucune raison valable.
Veillez aussi à ce que vos proches aient encore suffisamment de temps pour se reposer, ou à consacrer à leurs propres intérêts ou amis.
Quand on a besoin d’aide et de soins à domicile
Après un accident ou une grosse opération, il se peut que vous et vos proches ayez du mal à accepter la nouvelle situation. Il faut souvent beaucoup de bonne volonté et de compréhension mutuelle. Les conseils suivants pourront vous aider:
Ne sollicitez que l’aide dont vous avez effectivement besoin. Essayez au maximum de vous débrouiller seul-e - même si c’est plus long qu’avant. Car c’est votre unique moyen d’entraîner et d’améliorer les fonctions sauvegardées.
Utilisez, vous et vos proches, les moyens auxiliaires qui facilitent les soins, par exemple un lit de soins ou un siège de toilette spécial. Mais gardez-vous de tout excès.
Veillez à aménager votre domicile d’une manière qui corresponde à vos besoins. Barres de maintien, tapis antiglisse, rampes, aides à la marche ou lifts de baignoire peuvent vraiment faciliter votre quotidien et vous redonner une part d’autonomie.
Continuez toujours à exercer des capacités dont vous pensez qu’elles ne reviendront pas. Après une attaque cérébrale, des progrès sont toujours possibles des mois et des années après. Ainsi, beaucoup de patients apprennent de nouveau à marcher même s’ils ne peuvent se déplacer qu’en fauteuil roulant immédiatement après l’accident.
À s’occuper de vous, vos proches supportent une lourde charge. Veillez à ce qu’ils bénéficient d’un soutien. Vos proches ne peuvent ni ne doivent maîtriser seuls toutes ces tâches. Sollicitez des services capables de les en décharger (par exemple Spitex) et les groupes d’entraide ou de patients.
Faites-vous conseiller si vous rencontrez des problèmes sanitaires, sociaux ou financiers. Vos premiers interlocuteurs sont par exemple le médecin de famille, les services de santé ou sociaux de la commune, l’AI/AVS, les assurances santé ou les organisations de santé.